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Plastique, un poison pour l’Ayurveda, comment réduire son impact quotidien?

La toxicologie est une des 8 branches de l’Ayurveda, elle traite des poisons animaux, minéreaux et végétaux. Polluant de premier ordre, de notre environnement direct à nos assiettes, le plastique est aujourd’hui partout et c’est une catastrophe mondiale. Peut-on le considérer comme un poison? De quel type?

Un terme en sanskrit désigne cette forme d’empoisonnement : « gara visha », il s’agit d’un poison lent et continue qui n’est pas fatal immédiatment mais qui s’installe petit à petit selon les textes anciens.

Plastique et santé humaine

Le bisphénol A BPA, est un composé orgnanique contenu dans beaucoup de résines et autres plastiques…. Il se trouve aussi dans tous les emballages alimentaires, bouteilles d’eau et est absorbé par un simple contact cutané.

Les tests sur les modèles animaux révèlent un impact sur les glandes endocrines en particulier sur la fertilité de l’homme et la femme.  Avec chez les hommes une diminution de la qualité du sperme. De plus, il semble avoir un impact sur le foie, les reins et retarde le développement des glandes mammaires. Il semble également retarder le développement nerveux chez es enfants.

Il est interdit pour la fabrication des biberons aux USA par la FDA et normalement interdit en Europe particulièrement en France cependant il reste présent partout…..

Car le problème n’est pas le plastique seul mais les doses infinitésimales récurrentes qui sont absorbées tous les jours. Perturbateur endocrinien, ce dernier existe dans tous les maquillages (exemple : PEG polyéthylène glycol, poly propylène dans les crèmes notamment).

Les bioplastiques constituent un piège à éviter : ils ne sont pas recyclables et non biodégradables.

Le plastique est solide mais il n’est pas incassable et lorsqu’il se fragmente, s’émiette, ses déchets se transforment en micro particules qui ne disparaissent elles, jamais. Elles rentrent dans la composition des gyres continent de plastiques qui deviennent propices au développement des bactéries surtout lorsqu’ils sont absorbés par les poissons et qu’il finit par s’inviter dans nos assiettes….

En effet, 12,7 millions de tonnes de plastiques sont déversés dans la mer ou les océans chaque année…..mettant en jeu près de 200 espèces marines et l’écosystème marin entier.

Les chercheurs de la Macquerie University en Australie ont fait des études sur les bactéries prochlorococcus. Ces dernières sont responsables de la production de 10% de l’oxygène que nous respirons. L’exposition aux plastiques affectent leur fonctionnement et ainsi leur production d’oxygène…

Mais il y a encore plus toxique : le mégot de cigarette (goudrons, arsenic, plomb…) qui traîne sur nos plages ou jouent les plus petits….

Les crèmes solaires ne sont pas en reste elles contaminent les algues et tuent les coraux…..tout en nous protégeant soit disant….

Les processus de recyclages au niveau français montrent de nombreuses faiblesses car il n’existe pas d’d’harmonisation au niveau national.

Et le comble du comble : les filières ne sont pas mises en place si elles ne sont pas rentables le plus rapidement possible.

Comment réduire la consommation de plastique au quotidien ?
  • Non aux sacs, pailles, et autres couverts dans les sacs, gobelets, bouteilles ou gadgets. Une paille en plastique met 200 ans à se décomposer. Emporter thermos, gourde en métal ou en verre.
  • Réduire les consommations de shampoing solide, coton tiges, au mieux utiliser du bois ou du métal.
  • faire ses yaourts soi même et utiliser des pots en verre.
  • Eviter les chewing-gum, mauvais pour l’estomac et bourrés de plastique,
  • Ramener le lait ou autres liquides et huiles dans les bouteilles en verre recyclées,
  • Réapprendre à réutiliser / réparer, acheter d’occasion des que c’est possible.
  • Recycler moins pire que de jeter, cf regarder tous les flacons dans nos salles de bains.
  • Anticiper et toujours avoir un sac en toile dans son sac !

Changer ses habitudes et boycotter les hyper/super marchés au profit des petits commerçants locaux.

Participer ou organiser des ramassages de déchets collectifs sur nos lieux de vie, dans les parcs, forêts, plages.

Mieux, prendre conscience de tous ces gestes du quotidien néfastes que nous avons et mettre en place individuellement les choses au fur et à mesure.

Sources :

ONG Agir pour l’environnement, campagne une bouteille à la mer.

Public health impact of plastics: An overview, Neeti Rustagi, S. K. Pradhan,1 and Ritesh Singh2

Plastic pollution harms oxygen-producing bacteria

Published Sunday 26 May 2019 By David McNamee

Plastic leachates impair growth and oxygen production in Prochlorococcus, the ocean’s most abundant photosynthetic bacteria, Sasha G. Tetu, Indrani Sarker, Verena Schrameyer, Russell Pickford, Liam D. H. Elbourne, Lisa R. Moore & Ian T. Paulsen.

Are we poisoning our children with plastic? The Gardian

Experts Divided on BPA Plastic Safety, and New Findings About BPA in Thermal Paper Receipts

Traduit et adapté des articles ci-dessus et Charaka samhita par Vd B Deschamps pour Heart of Ayurveda © tous droits réservés.

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Cet article ne se substitue pas à une consultation médicale, ni à une consultation ayurvédique, pensez à consulter.

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